des masques de fer

seuls seront . .. les anges ;
il en fut ainsi,
seuls sauront ,
les anges aux masques de fer


il en est ainsi,
des miroirs, aux ethers
seuls feront, feux des anges
indicibles puissances
‘;;’

tombent les masques
en poussières d’anges ..…. .  .   .    .     .
face aux enfants de soleils ::
pépinières d’âmes
.     .    .   .  . ….


єnж΅aї •

« (…) c’est bel et bien l’homme qui constitue pour l’homme le plus grand des dangers.
La cause en est simple : il n’existe encore aucune protection contre les épidémies psychiques ;
or, ces épidémies-là sont infiniment plus dévastatrices que les pires catastrophes de la nature !
Le suprême danger qui menace aussi bien l’être individuel, que les peuples pris dans leur ensemble,
c’est le danger psychique. »

CG Young

bérézina ~ Zénon ~

Compagnon, lève-toi et marche,
Et que la douleur t’enhardisse.
Poursuis ton chemin sans relâche
Avant que le blizzard t’engourdisse.


Vas et ne te retourne pas,
Avance quoiqu’il arrive :
La mort poursuit pas à pas
Les regards à la dérive.


Certains ont mangé leur cheval
Et d’autres leurs camarades
Au cours de l’ignoble cavale
Des fantômes à la parade.


Tu oscilles en permanence
Entre la démence et l’oubli.
Tu pries le ciel dans un silence
Que l’humilité anoblit


De t’épargner comme à la France
L’humiliation et le naufrage,
Les illusions et la souffrance
Des ambitions d’un autre âge.


Il est temps de rendre les armes
Aux serpents cracheurs de venin.
Leurs ordres ont coûté trop de larmes
Aux veuves et aux orphelins.


Retrouve ta femme et ton fils,
La douceur de ton foyer.
Rien ne mérite le sacrifice
De tout un peuple fourvoyé.


Tu gagneras la paix du cœur,
L’amour, la grâce et l’harmonie.
Tu seras l’unique vainqueur
Du vieil Empire à l’agonie.


Zénon ~ 03 mars 2024

instantané ~ Zénon ~

Tu séjournes dans un hôtel
Où tu as toujours vécu,
Où chaque instant est éternel
Et le passé s’avoue vaincu.


Tu revisites les premiers jours
À chaque réitération
Que l’Histoire et ses mauvais tours
Ajoutent à la Création.


Il en va ainsi de chacun de nous.
Oscillation entre ombre et lumière
Est le destin commun à tous
Les habitants de la Terre.


Le démon dort dans les chaumières,
Sa respiration est douce.
Son châtiment dans la matière
Est la sépulture des mous.


Toi seul demeures pourtant
Le gouverneur de ton âme.
Tu crois mourir du temps
Qui alimente ta flamme.


Alors aime, respire et ris
À la vie comme à la mort.
Reste l’adolescent épris
De mélodies insonores,


Comme si ton sort dépendait
D’un sursaut d’indépendance
Face au nombre d’embrigadés
Pour entrer dans ta propre danse.


Sois ton guide et ton éclaireur,
Reste maître de tes pensées
Dans ce monde où joies et terreurs
Se verront un jour compensées.


Zénon ~ 25 février 2024

œuvre au blanc~noir

qu’il ne reste plus rien
ni du mal ni du bien
de l’endroit de l’envers,
ici rien n’est si vrai
ni faux, et maintenant
n’est que relier les points

:: coniungit in punctis

de l’être au faire
Graal de glace ignée
aux eaux quadripolaires
alors, n’y aura plus
ni désert, foule, colère,
surfusion des contraires :: ::

:: superfusio contrariorum ::

par les voix de l’amour
sublimation du soi,
émergent forces du vide,
révolution des temps,
nébuleuse d’illusions,
il n’est que de mander

les voies de son double :: ::
      viae suae duplici

::\/::


pré:’;cession adamique

Image :: Blanche

                    Ouvre Isis, les seuils d’harmoniques
vois sourire la brèche~ au septième sceau

tombent des cieux profonds les roches hydroxyles
montent des eaux d’abysses cristaux bleus du ciel,
 vienne en joie le feu de la Création,
   et va enfance,      ~ dans ta lumière ~

qui vit en ses racines de peur,
faille où maléfice abuse,
 enfante la dénature,
   et
la méprise épouse le mépris

du pacte imbus le diable réclame sa proie
 en payera le prix l’amer enfantin :’;
   l’être~enfant nouveau s’en vient
                    Voir     ~ le feu et l’eau ~

des trames moirées du jeu
convergent en divergences,
 divergent en convergence,
   dans les eaux vives du plan crypté

qui sait ce que sont, pensée rêve dessein,
 ci devant forclos en substance des mots

   Isis  rejoint  Isis   ~ au si long cours
               de leur enchantement


des yeux d’Isis

Image :: Blanche

~~les larmes d’Isis,
que sont devenues,
ondées christallines au grand large
   Isis ! où est tu ?

   des larmes d’Isis
sommes, aux origines, volonté, verbe,
revenus des temps émanés
   de méta~langues nues

        suis Isis, suis Adam
     hors jeux forme duelle
      hors temporelle gravité,
         sois ce que sois ici l’être en jeu

Isis, éperdue de Soi,
perdue des cieux, charnelle,
sensuelle, jusqu’où va ~ quitte la scène
   simplement c’est là

        ——-   :: :: ::   ——

inventif aux psychés constellation*nées
aux formes imperceptibles d’archée~types,
ce l’a été, est, sera écrit, effacé en fin
   délivré du vrai du faux

que chaque un transforme
exemplaire à soi, frayant les chemins,
 les ramifications des mondes,
   des yeux incandescents d’Isis

     larme d’Isis, ouvre un seuil d’harmoniques



tissant la création intentionnée

 

l’armée des ombres ~ J. Kessel

(…)     « Plus rien n’est difficile,
puisque l’on a commencé par le plus difficile :
négliger ce qui est l’essentiel, l’instinct de la conservation. »

« Je crois que chez les gens de la résistance,
il se produit une évolution en sens inverse selon les tempéraments.
Ceux qui étaient doux, tendres, pacifiques, se durcissent.
Ceux qui étaient durs (…) deviennent plus perméables aux sentiments.
Peut-être les gens qui voyaient la vie sous des couleurs riantes se défendent par une sorte de bouclier intérieur au contact des réalités souvent affreuses que découvre la résistance.
Et peut-être les gens qui avaient comme moi une vue assez pessimiste de l’homme, s’aperçoivent dans la résistance
que l’homme vaut bien mieux que ce qu’ils pensaient de lui.« 

Joseph Kessel « L’armée des ombres »

méta྿valence

prédateurs d’aveuglements glacés
façonnant d’antagonismes larvés,
artefacts trompeurs d’âme ::
de l’ombre sournoise du nombre
contrefait du Verbe

temps d’émergence
des feux des eaux telluriques ;
qu’il ne reste rien des gains ruinés du monde,
régénère Tout,
où règne
tout contraire fusionné

reversé en tétravalence logique,
en fin d’apparence in~crédible,
ni ne meure la création,
l’anamorphose cosmologique,
double d’enfance

Qu’il est heureux et malheureux ton sort, 
car la vie ne t’ayant donné   raison,
tu ne sais   ce que tu dois   à la mort 

Felix Lope de Vega Carpio

 

l’ombre ~ Zénon ~

Tu me regardes sans voir
Chaque fois que tu marches,
Chaque fois que tu fermes les yeux,
Et chaque fois que tu parles.

Je loge au creux de tes pensées,
Dans le repli de ton cœur.
Je suis le monologue insensé
Que l’inconscient reprend en chœur.

Je suis la fièvre et l’insomnie.
La sève des failles intimes.
Je suis l’orfèvre de l’agonie
Au seuil de l’extase ultime.

Je suis le serpent lové dans tes reins,
L’artisan de tous tes désirs.
Je suis la graine, l’eau, le terrain
De tes passions et de tes délires.

Tu chemines jusqu’à la mort
Sans te douter de ma présence,
Jusqu’à ce qu’une fleur d’oxymore
Me révèle à ta conscience.

Tu te découvres alors une double vie :
Celle des croyances et celle de l’être,
Et tu n’as dès lors qu’une envie :
De mourir pour mieux renaître.

Nous nous rencontrerons ici
Ou à la porte de l’autre monde
Si tu préfères le sursis
Qu’affronter mon reflet immonde.

Mais sache que je ne grandis
Que quand la lumière s’étend,
Et que ma sinistre comédie
N’est qu’un signe des temps.

 

 

 

 

 

 

 

 


Zénon ~ 8 octobre 2023

antipodes ~ Zénon ~

Qui se dresse sera abaissé.
Qui s’incline sera relevé.
Il sera donné à qui donne.
Qui pardonne sera pardonné.


Qui s’éparpille au gré des ondes
S’éloigne de sa vérité.
Tel autre gouverne son monde
Et perd toute autorité.


Les bavards n’ont rien compris.
Les érudits ont moins de chances
Que les simples d’esprit
D’accéder à l’intelligence.


Les animaux domestiques
Sont plus souverains que leurs maîtres.
Leur instinct profond leur indique
Qu’aimer n’est pas se soumettre.


« Réveillez-vous ! » crie l’endormi
Du toit de son préfabriqué.
Les amis et les ennemis
Ont tous leurs destins imbriqués.


Il est une invisible loi
Réunissant tous les contraires :
Dès qu’une énergie se déploie,
On voit l’opposée s’en extraire.


Le mystère est d’être équanime
Contre vents et marées.
De savoir que les antonymes
Sont de tout jeunes mariés.


Enfin, rester maître de soi
Dans la joie comme dans les larmes
Est le plus grand œuvre qui soit
Pour l’élévation de l’âme.


Zénon ~ 30 septembre 2023

ordo rerum

croasse corbeau l’on se répète
lourd kapo vole imposture,
émerge en fin l’être, écume paraître
l’ouïe sourdre, l’ivre aveugle vue
lyre à peine, entre lunes

nuit de foudre encor, nuit d’orage
en ses sens ses flux courants,
comme en un jour passent mille ans
tous pensers  ‡҉
 mots, dissous
et si Neptune….lointaine

en substance
hyper 
 ҉ sphère d’étoile nue 

aux enfants oubliés de Maara ~ 23082023 ~24~25



video 1 : Ben. de Keyser : Hyper•Sphère – Projection sphérique – Bruxelles – Lieux sacrés
video 2 : Jos Leys : Dodecahedral tesselation of the hypersphere – Mathlapse
video 3 : larfer c : 4D hypersphere

Ⲉx Machina ~ Zénon ~

soleil
(…extrait)
Mais le fait de nous présenter ces finalités comme inéluctables participe aussi à l’effraction de notre libre-arbitre : plus nous accordons d’attention à l’avenir qu’ils préparent, plus nous nourrissons mentalement la potentialité qu’il se réalise.
Ce n’est là ni plus ni moins qu’une extorsion de consentement.
À ce titre, la grande divulgation à laquelle nous assistons concourt pleinement à la feuille de route mondialiste : liquider avec notre complicité l’ordre ancien pour participer de concert à l’avènement du nouveau.

Comme nous le savons, la multiplication de crises générées de toutes pièces permet à chaque fois de faire accepter la « solution » prévue d’avance : le Covid pour l’injection, l’Ukraine dans une logique d’affrontement inter-blocs propice au resserrement du nœud coulant sur la gorge des peuples, le climat en vue d’instaurer le pass carbone et l’identité numérique… La stratégie du choc à répétition fonctionne à plusieurs niveaux : maintenir les populations non-informées dans la peur, la sidération et l’obéissance aveugle, et accroître peu à peu le chaos à un niveau tel que même les personnes au fait du programme tombent dans le piège de s’en remettre au « sauveur » qui prétendra les en délivrer.

L’apparition d’un faux messie sera donc probablement le clou du spectacle ; l’ultime élément fédérateur derrière lequel unir les peuples de toutes les cultures sous une même bannière. Le transhumanisme n’est que la suite logique d’un processus ayant débuté par le fait de prêter des caractéristiques humaines à Dieu, et aboutissant à la déification de l’être humain. Il n’est donc pas impossible d’envisager qu’une fusion homme-machine nous arrête miraculeusement au seuil du feu nucléaire, ou autre évènement du même acabit, dans la plus pure tradition des prophéties autoréalisatrices.

  Nous devons donc à ce stade intégrer qu’il n’existe aucun salut à attendre de l’extérieur. Nous connaissons les noms et les organismes de ceux qui œuvrent délibérément à notre perte. Mais notre pire ennemi n’est pas à rechercher dans le carnet d’adresses du forum de Davos ni dans les couloirs du Pentagone.
Ce pire ennemi se trouve tapi en nous-mêmes : dans les croyances dont nous libérer pour accéder à notre plein potentiel. Dans notre ego plaçant un voile de défiance et de peur entre celui que nous croyons être et le monde extérieur.
Dans l’intellect et sa manière de substituer les noms et les habitudes que nous avons des êtres et des choses à leur appréhension directe. L’incarnation est, pour ainsi dire, une école où l’on commence par ingurgiter ce qui nous est imposé, puis où l’on doit tout désapprendre pour repartir de zéro par nous-mêmes.

De découvrir que les animaux comme les végétaux sont emplis d’un amour dans lequel seule notre peur de disparaître nous empêche de nous fondre et d’enfin connaître la plénitude. Que même les minéraux respirent. Et que lorsque nous contemplons un arbre, ce que nous voyons n’est pas l’œuvre de Dieu, mais Dieu aussi bien dans son essence que dans son émanation.
Vivre cette expérience induit une radicale transformation intérieure, suite à laquelle nous devenons imperméables à toute sollicitation parasite, à toute propagande, toute forme de chantage ou menace, mais aussi à toute séduction matérialiste.

Dans le sillage de ce qui a lieu actuellement dans tout le système solaire, la vibration de notre planète est en train de changer. La chape de plomb astrale où se sont accumulées générations après générations souffrances et perversions commence à se dissoudre sous l’affaiblissement de notre champ magnétique.
Il en résulte déjà des réminiscences de mémoires traumatiques, une prise de conscience d’aspects méconnus de nos personnalités et une sensibilité accrue à des phénomènes subtils de circulation et d’échanges d’énergie. Ces actuelles révélations, plus douloureuses que celle des méfaits de nos dirigeants, n’en sont qu’à leur commencement. La mise à nu du mal n’est qu’un prélude aux retrouvailles avec notre nature éternelle.

  De puissantes radiations solaires ont frappé la Terre au tout début de ce mois de juillet. Elles se sont fait ressentir au niveau des télécommunications, mais aussi dans nos corps et dans nos esprits de manière inédite. Cette éruption n’était pour autant qu’un coup de semonce.
D’autres vagues suivront, de plus en plus fortes. Nous ne sommes qu’au début d’un processus cyclique que les apprentis-sorciers au pouvoir espèrent contrecarrer par le déploiement du continuum électromagnétique Haarp – chemtrails – ondes de toutes sortes et nanotechnologies injectées afin de conserver leur contrôle du cheptel humain. Cette tentative est vouée à l’échec, comme toute entreprise prométhéenne. L’ordre du jour est au balaiement de tout ce que nous avions jusqu’ici connu.

La mauvaise nouvelle dans tout cela est que la dépopulation prévue aura bien lieu. La bonne, est qu’elle ne sera pas réalisée selon les critères de sélection concoctés par les mondialistes.
La lame de fond énergétique à venir affectera aussi bien les classes populaires que les élites autoproclamées. Il suffit d’observer les comportements pour constater que le phénomène a déjà démarré. Seules les personnes capables d’accepter leur propre et totale remise en cause sauront traverser les temps qui s’ouvrent. Tous ceux restant attachés à leurs acquis, à leurs représentations du monde et d’eux-mêmes, ou ceux qui auront misé sur la technologie pour s’en sortir seront emportés, psychiquement d’abord, puis physiquement.

  Les survivants ne seront pas quelques tribus de loqueteux revenus à l’âge des cavernes. Mais des individus pleinement conscients d’eux-mêmes et de leur imprescriptible lien avec tout le vivant. Des êtres Humains reliés à leur dimension spirituelle que rien ni personne ne saurait aliéner ou assujettir.
Notre espèce aura trouvé sa place et son équilibre dans la mystérieuse équation des forces cosmiques.

Zénon – juillet 2023


code décode

« Peut-être derrière la monnaie se trouve Dieu »

du noir au blanc
dévoiement d’Esprit,
transgression majeure
coke en coq, trafics des codes  
chacune face, l’une en l’autre 


intime visitation ultime
en miroir, joie divine
voie royale, le tortueux sentier
bifurque aux reflets
irisés,
humain humus, nues mains

souveraine humilité,
souviens~Toi,
appelle~toi
Zahir
tigre,
l’écriture du dieu des dieux

déCode

en Soi partition
de notes cristallines
aux harmoniques fluctuantes,
ciels étoilés, volutes spectrales,
flots entrelacés
des temps flamboyants
et ductiles congruences

stances d’Esprit substance
poly~cosmique conscience
le chemin de choix
d’
Ô delà, alpha omega,
christale floraison spirale,
soit, le son des sons,
code des codes

transverses ྿ perspectives

à Sun-Wu-K’un, Roi des singes ྿  né d’œuf de pierre

྿

à l’envers des brumes,
au
temps d’expérience
de certitude du doute,
l’univers sonne
à double sens

྿

voix de sagesse, fine turbulence,
ductile moirée, subtile divergence 
d’éternelle allitération divine
en vertige hyperdoxal

྿

onde luminaire des noces
d’attachement~détachement,
nébuleuse de braise, écume d
âmes
en silence
transidéral

྿

n’apprendre qu’en défaillance
l’arme ultime des dieux,
du grand attracteur~répulseur,

les harmoniques
en fusion~création

྿  ྿

quantique déquantique

vivant en voyage d’éternité,
sur~vivant singulier dessein

dans l’hyper
symétrie d’univers

qu’emportent vents stellaires,
beautés lunaires solaires,
les récurrentes affres de Création

par Grâce, toute braise mise à nu,
oblation pure consécration,
déjantées majestés déniées

ce qui est, écrit en Joie déjà
éperdues retrouvailles de Soi,
pure~sage folie expansionnaire

ce qui fut, encor sera encor
jusques à brûler vaisseaux des sens,
défi de froide con~fusion

cafard dans la soupe amère,
l’ia sécrète ses langues, emporte à faux
l’humanité embryonnaire

fors méprise d’emprise,
souveraine déprise, d’en vie
face à soi sourire la mort d’ici-bas


  âme  cœur  corps
conscience~énergie
s’enlacent
divine symphonie
 l’étendard d’amour
   de toujours à toujours
        æterna


Photo de Irina Iriser via Unsplash


Photo de Ramón Salinero via Unsplash

྿

 

ère nouvelle

новая эра ~ عصر جديد ~ 新时代 ~ yeni dönem ~ νέα εποχή ~ ré nua

l’ère nouvelle

an de Grâce~MMXXIII

devait venir, déjà vu,
l’accident d
e l’occident
radiant sa déviance connue

lâcheté vile menterie,
oyez, la Cour d’oiseaux croasser
au chef d’orchestre, l’homme qui rit.

mortels en éternité,
formes en distorsions de vie,
déshonneur allitéré.

devance justice la justesse,
d’ores, juste frémit le pendule,
le marteau de Thor ~tresse

devance le corps Ô l’Esprit
chute de Troie devers Icare,
soleil reflète Ô Soleil.

année déferlante victoire,
l’an dé~
place aux temps, ondule,
frémit l’
épi~phanie

oblation Votre Honneur, face
d’hommage en sept ans d’Histoire,
voilà mue leclave~erpent

splendeur, renaissante prescience,
hors toute fracassée croyance,
rien :: du Tout :: n’est qu’évident
::

constance ~

~ de guerre lasse

étrangère à toute horde

voyageuse immanence, centre Terre~Conscience

A toi qui, retirée de tout rien qui ne palpite de vie,
offre pardon à l’
évidencéicide,
et
danse sur les ruines de virtualités.

A toi qui venue donner, recueillir,
sans rien mander ni prendre,
n’as plus besoin ni mot,
hors frémir nos unissons des mondes.

A toi qui en plein cœur, d’amour débordant,
la mort tutoyant, joue en déconcertation,
souffle
Vie  aux biens venus mystères …. 

aux temps d’Histoire  où tout revient à Soi,
la mort amie,  alliée à ton flanc,  tu savais infiniment
avant que de naître,  que
d’
Être,  renaître d’oubli.

lorsque corps nous quitte, jamais l’E†herΔnité 
« qu’un homme
apprend à
voir il se rend compte
qu’il ne peut plus penser aux choses qu’il
regarde,

et s’il ne peut plus penser à ce qu’il regarde
tout devient
sans importance. »

:: ::
:: ::

soufya سوفیا 

سوفیا

reçue ~ donnée

au guerrier sans arme, non sans volonté,
à dansante pensée, à
densité entremise,
à
béance ombreuse, nébuleuse Promise

aux monts déserts, rouge sang perdure.
Certitude
sans perdre en se perdre,
~lié déni de soi, d’amour~nature.

Harmonie de sens, requérant duel,
remonter pas à pas des abysses du soi,
quarante quatre marches  en pure Joie.

Descendre et remonter, de tréfonds séculaires,
du ventre de baleine blanche, d’occultes courants,
de vagues furieuses d’infortune.

Présence ineffable  du Feu de l’Eau  pure,
invite l’accueil,  l’âme vagabonde  nue,
aux scintillants oripeaux d’Esprit.

Sans allégeance enfin ni peur ni rage,
faiblesse pétrie d’agile volonté,
œuvre ~  grâce ~ terre ~ ciel ~ univers,

libre en vol ~ un du verbe ~ absolu tout

سوفیا


• єnж΅aї •

࿊uroboros ම

Sisyphe n’oublie pas Anticlée

Créateur & créature de toutes images~mondes,
expression symbiotique d
e l’innée vie
e du nombre des nombres, l’onde~verbe,
occultés par gravité dense polarisée.

savoir sans connaître
Sisyphe oublie

Janus double tranchant, pensée mot geste,
pulsion de mort  couve pulsion de vie,
pulsion de vie  couve pulsion de mort,
Tout~Rien, euf du serpent uroboros.

voir sans voir, entendre sans entendre
Sisyphe n’oublie pas Anticlée

Tu verras, effet des effets, cause des causes
dissous par hybris en relative absolue,
et tes mémoires gravées sous tes artefacts
érod
ées de toute empreinte, mystère riginel.

sans relier tous scintillements détoiles
Sisyphe oublie.

onde ~ єnж΅aї ~

merci d’être ~ qui que tu sois ~
             ~ qui tu es ~

vis, survole ton azur, sans convenance.
Personne, rien ne se dérobe.
Nul besoin du plus, du moins.

Ruissellements d’ondes, silences,
corrèlent les points les mondes
   les battements de cœur

   les lumières de Bach.

accueille-toi

҉

trois SpɦЭres ꢚ

Trois sphères imbriquées aux signes des temps,
rêver d’ailleurs, la nuit du jour, l’aube du crépuscule,
d’eaux de la Terre, oiseaux reptiles insectes, feux telluriques.

La restreinte prime, de voluptueuse indécence,
sphère blanche, peuplée de faux masqués à couteaux tirés,
alarme blanche à l’arme blanche, pouvoir sans Pouvoir
fors luxueuses illusions, sevrées des horizons.

Secondement, en vastes limbes sournoises, sacrifices consentis
par voies indignes, déshonneurs d’astreintes toxiques.
Fluorescente matière crue, rampante confusion d’esprit,
Sang dénaturé,
alarme rouge, l’arme boréale aurore.

Tiercement Cavaliers d’Apocalypse à morts protéiformes.
Quatre As vitrifiés, aqueuses terres mortifères,
noires désolations d’âmes désertées, volant vautours,
fractales dénaturées, fin cyclique de forme informe.

Trois sphères d’inéluctable intrication, chatoyant passage initiatique,
Arche-en-ciel, d’orgasme cosmique.
L’animal humain rapacité, en ses autres lieux pour l’ailleurs

 » Ubi solitudinem faciunt pacem appelant  »

Déracinés en privation sensorielle, condamnés pour juger,
Par cécité, hybris~némésis, selon la Voix des voies.
Franchise par naissance, par devers Foi ou Loi.
Par la menterie se meurt le roi
~ encor vive le Roi.

écume d’éternités

Nous sommes soleils nébuleuses et lunes
et forêts profondes, torrents rugissants,
cimes enneigées, pulsars, galaxies,
amibes, bactéries, portails binaires d’infinis.

Constellations, océans abyssaux, ressacs
de cycles millénaires, embruns d’étincelles,
verticieuses vagues fracassées
aux cinq éléments cycloniques.

Nous sommes fils dénoués des temps,
Esprit partagé, ruines désolées.
démons de fortune ressuscités en croix,
conquérants d’inutile, œufs de Phœnix.

Nous sommes noirs abîmes du rien au tout,
contraires écartelés, or fous de raison,
enfants mères embryonnaires,
testamentaires innés des dieux.

Princes déchus libres arbitrés,
la Colère de Dieu.
nous sommes attracteurs répulsifs d’infinité,
radeaux brisés dans les furies du Horn.

Cristaux sublimés, poussières des temples.
métaphysiques avant que métaverses,
ce que nous étions avant que de savoir être,
nous sommes choix de victimes, souverains guerriers.

Sans effets ni causes, synapses du néant,
pures vibrations relationnelles
or justement tissés d’amour~courage,
balance envers sixième race.

Ainsi soient performés en perfection,
et divine congruence, signes en double sens
condensats génotypés d’Esprit~Matière,
par millions d’années, sans sacrifice damnés.

Verbe de Dieu, larme d’Allah,
en somme feux de glaces, ténus imaginaires.
Soit dit et accompli, en écume d’éternités :
principe universel générateur d’Information

     • єnж΅aї •

partir

Partir

Nous partons d’ici comme d’ailleurs nous vînmes,
de cours des miracles en joyaux d’éternité.

Nous avions prêté corps et âmes à toute fiction
qu’il nous fallut jouer, rejouer encore.

Partir du temps, trop de personnages, or si peu de joueurs.
Or, a-t-il jamais existé un seul jour, un seul joueur.

Partir d’ici, enfin
en nous sans souvenir, d’ailleurs s’en ressentir.

Partir comme Ulysse pour nos retrouvailles,
Pas si sages en ce passage, d’univers Gulliver

Flûtes enchantées, musiques des sphères mondes,
voix au désert, de la verticale d’Ô, Joie substance.

Encor voguent nefs des fous,
feux des bûchers, sacrifices foudroyés.

Marteau de Thor,
Noire et Blanche mémoires de tous temps, tout amour

Partir.