des masques de fer

seuls seront . .. les anges ;
il en fut ainsi,
seuls sauront ,
les anges aux masques de fer


il en est ainsi,
des miroirs, aux ethers
seuls feront, feux des anges
indicibles puissances
‘;;’

tombent les masques
en poussières d’anges ..…. .  .   .    .     .
face aux enfants de soleils ::
pépinières d’âmes
.     .    .   .  . ….


єnж΅aї •

« (…) c’est bel et bien l’homme qui constitue pour l’homme le plus grand des dangers.
La cause en est simple : il n’existe encore aucune protection contre les épidémies psychiques ;
or, ces épidémies-là sont infiniment plus dévastatrices que les pires catastrophes de la nature !
Le suprême danger qui menace aussi bien l’être individuel, que les peuples pris dans leur ensemble,
c’est le danger psychique. »

CG Young

œuvre au blanc~noir

qu’il ne reste plus rien
ni du mal ni du bien
de l’endroit de l’envers,
ici rien n’est si vrai
ni faux, et maintenant
n’est que relier les points

:: coniungit in punctis

de l’être au faire
Graal de glace ignée
aux eaux quadripolaires
alors, n’y aura plus
ni désert, foule, colère,
surfusion des contraires :: ::

:: superfusio contrariorum ::

par les voix de l’amour
sublimation du soi,
émergent forces du vide,
révolution des temps,
nébuleuse d’illusions,
il n’est que de mander

les voies de son double :: ::
      viae suae duplici

::\/::


d’occident psy::chose

            photon maltais


‘ in memoriam ‘  William Sidis

                  ~~~

        faiseurs de théâtres des ombres,
    enchaînant les mots et les maux,
  l’illusion métastase des nombres,
 tant falsifiant le vrai le faux

~ nous avons fermé les yeux sur sa lueur

  savoir sans voir, s’en abuser,
 avoir sans savoir, s’amuser,
 faire et défaire en son paraître,
  fuyant le vide, au défi d’être

~ nous avons fermé les yeux sur sa grandeur

   encore, s’il s’en faut de si peu
    entre vision, raison, et cœur,
      qui veut
, qui peut entendre, faveur
          aux jeux de satiété, adieu

~ nous avons fermé les yeux sur sa douleur

l’arc )’alliance

Image :: Blanche

        du trois du deux, se vit l’un

    le roi et la reine
  jusques au hors du temps qui vit
 le roi entrer dans l’arène
de quelle jouissance enfin

elle veut aimer juste

revient à soi comme un,
(‘immobile vit d’essence ductile,
mots, pensées, vie ~ mort en pesées
l’heure Terre épouse la terreur 

      elle veut aimer juste

et part en si long voyage
tous lieux en tous âges
fait vivre ~ apprend à ignorer,
enfante contraires et confins

elle veut aimer juste

vents, tourbillons, foudres
 elle donne à l’immuable, forme de vie
    dans son choix, où d’elle fut-il  ¿? 
         hors du temps, des sens

 

pré:’;cession adamique

Image :: Blanche

                    Ouvre Isis, les seuils d’harmoniques
vois sourire la brèche~ au septième sceau

tombent des cieux profonds les roches hydroxyles
montent des eaux d’abysses cristaux bleus du ciel,
 vienne en joie le feu de la Création,
   et va enfance,      ~ dans ta lumière ~

qui vit en ses racines de peur,
faille où maléfice abuse,
 enfante la dénature,
   et
la méprise épouse le mépris

du pacte imbus le diable réclame sa proie
 en payera le prix l’amer enfantin :’;
   l’être~enfant nouveau s’en vient
                    Voir     ~ le feu et l’eau ~

des trames moirées du jeu
convergent en divergences,
 divergent en convergence,
   dans les eaux vives du plan crypté

qui sait ce que sont, pensée rêve dessein,
 ci devant forclos en substance des mots

   Isis  rejoint  Isis   ~ au si long cours
               de leur enchantement


des yeux d’Isis

Image :: Blanche

~~les larmes d’Isis,
que sont devenues,
ondées christallines au grand large
   Isis ! où est tu ?

   des larmes d’Isis
sommes, aux origines, volonté, verbe,
revenus des temps émanés
   de méta~langues nues

        suis Isis, suis Adam
     hors jeux forme duelle
      hors temporelle gravité,
         sois ce que sois ici l’être en jeu

Isis, éperdue de Soi,
perdue des cieux, charnelle,
sensuelle, jusqu’où va ~ quitte la scène
   simplement c’est là

        ——-   :: :: ::   ——

inventif aux psychés constellation*nées
aux formes imperceptibles d’archée~types,
ce l’a été, est, sera écrit, effacé en fin
   délivré du vrai du faux

que chaque un transforme
exemplaire à soi, frayant les chemins,
 les ramifications des mondes,
   des yeux incandescents d’Isis

     larme d’Isis, ouvre un seuil d’harmoniques



tissant la création intentionnée

 

méta྿valence

prédateurs d’aveuglements glacés
façonnant d’antagonismes larvés,
artefacts trompeurs d’âme ::
de l’ombre sournoise du nombre
contrefait du Verbe

temps d’émergence
des feux des eaux telluriques ;
qu’il ne reste rien des gains ruinés du monde,
régénère Tout,
où règne
tout contraire fusionné

reversé en tétravalence logique,
en fin d’apparence in~crédible,
ni ne meure la création,
l’anamorphose cosmologique,
double d’enfance

Qu’il est heureux et malheureux ton sort, 
car la vie ne t’ayant donné   raison,
tu ne sais   ce que tu dois   à la mort 

Felix Lope de Vega Carpio