Petite ballade inspirée de Pachelbel,
en attendant ….
Petite ballade inspirée de Pachelbel,
en attendant ….
« Tout cela ne devrait pas durer ; pourtant cela durera toujours ;
le toujours humain, bien entendu, un siècle, deux siècles ;
après quoi ce sera différent, mais pire.
Nous fûmes les Guépards, les Lions : ceux qui nous succéderont, seront les Chacals, les Hyènes.
Et tous tant que nous sommes, Guépards, Chacals, Brebis, nous continuerons
à nous considérer comme le sel de la terre ».
Giuseppe Tomasi – 1956
Dies irae, dies illa, solvet saeclum en favilla.
dénoué des temps
au point des jonctions,
en peur déjouée
en joie être
en vie
• єnж΅aї •
peuples~esprits
peuples~animaux
peuples~arbres
peuples~mondes
en force
• єnж΅aї •
débandade belle
d’esquives malaises,
rances rancunes,
mort miroir en porte voix
en lumine
• єnж΅aї •
elle relève
d’exquises nuées,
comment rêve
beauté douleur
en fin
• єnж΅aї •

seuls seront . .. les anges ;
il en fut ainsi ;
seuls sauront,
les anges aux masques de fer
il en est ainsi,
des miroirs, aux ethers
seuls feront, feux des anges
indicibles puissances ‘:;’
tombent les masques
en poussières d’anges ..…. . . . . .
face aux enfants de soleils ::
pépinières d’âmes . . . . . ….…
• єnж΅aї •
« (…) c’est bel et bien l’homme qui constitue pour l’homme le plus grand des dangers.
La cause en est simple : il n’existe encore aucune protection contre les épidémies psychiques ;
or, ces épidémies-là sont infiniment plus dévastatrices que les pires catastrophes de la nature !
Le suprême danger qui menace aussi bien l’être individuel, que les peuples pris dans leur ensemble,
c’est le danger psychique. »
CG Young
qu’il ne reste plus rien
ni du mal ni du bien
de l’endroit de l’envers,
ici rien n’est si vrai
ni faux, et maintenant
n’est que relier les points
:: coniungit in punctis
de l’être au faire
Graal de glace ignée
aux eaux quadripolaires
alors, n’y aura plus
ni désert, foule, colère,
surfusion des contraires :: ::
:: superfusio contrariorum ::
par les voix de l’amour
sublimation du soi,
émergent forces du vide,
révolution des temps,
nébuleuse d’illusions,
il n’est que de mander
les voies de son double :: ::
viae suae duplici
::\/::
faiseurs de théâtres des ombres,
enchaînant les mots et les maux,
l’illusion métastase des nombres,
tant falsifiant le vrai le faux
~ nous avons fermé les yeux sur sa lueur
savoir sans voir, s’en abuser,
avoir sans savoir, s’amuser,
faire et défaire en son paraître,
fuyant le vide, au défi d’être
~ nous avons fermé les yeux sur sa grandeur
encore, s’il s’en faut de si peu
entre vision, raison, et cœur,
qui veut, qui peut entendre, faveur
aux jeux de satiété, adieu
~ nous avons fermé les yeux sur sa douleur

Image :: Blanche

du trois du deux, se vit l’un
le roi et la reine
jusques au hors du temps qui vit
le roi entrer dans l’arène
de quelle jouissance enfin
elle veut aimer juste
revient à soi comme un,
(‘immobile vit d’essence ductile,
mots, pensées, vie ~ mort en pesées
l’heure Terre épouse la terreur
elle veut aimer juste
et part en si long voyage
tous lieux en tous âges
fait vivre ~ apprend à ignorer,
enfante contraires et confins
elle veut aimer juste
vents, tourbillons, foudres
elle donne à l’immuable, forme de vie
dans son choix, où d’elle fut-il ¿?
hors du temps, des sens
Image :: Blanche
Ouvre Isis, les seuils d’harmoniques
vois sourire la brèche~ au septième sceau
tombent des cieux profonds les roches hydroxyles
montent des eaux d’abysses cristaux bleus du ciel,
vienne en joie le feu de la Création,
et va enfance, ~ dans ta lumière ~
qui vit en ses racines de peur,
faille où maléfice abuse,
enfante la dénature,
la méprise épouse le mépris
du pacte imbus le diable réclame sa proie
en payera le prix l’amer enfantin :’;
l’être~enfant nouveau s’en vient
Voir ~ le feu et l’eau ~
des trames moirées du jeu
convergent en divergences,
divergent en convergence,
dans les eaux vives du plan crypté
qui sait ce que sont, pensée rêve dessein,
ci devant forclos en substance des mots
Isis rejoint Isis ~ au si long cours
de leur enchantement
~~les larmes d’Isis,
que sont devenues,
ondées christallines au grand large
Isis ! où est tu ?
des larmes d’Isis
sommes, aux origines, volonté, verbe,
revenus des temps émanés
de méta~langues nues
suis Isis, suis Adam
hors jeux forme duelle
hors temporelle gravité,
sois ce que sois ici l’être en jeu
Isis, éperdue de Soi,
perdue des cieux, charnelle,
sensuelle, jusqu’où va ~ quitte la scène
simplement c’est là
——- :: :: :: ——
inventif aux psychés constellation*nées
aux formes imperceptibles d’archée~types,
ce l’a été, est, sera écrit, effacé en fin
délivré du vrai du faux
que chaque un transforme
exemplaire à soi, frayant les chemins,
les ramifications des mondes,
des yeux incandescents d’Isis
larme d’Isis, ouvre un seuil d’harmoniques
tissant la création intentionnée
(…) « Plus rien n’est difficile,
puisque l’on a commencé par le plus difficile :
négliger ce qui est l’essentiel, l’instinct de la conservation. »
« Je crois que chez les gens de la résistance,
il se produit une évolution en sens inverse selon les tempéraments.
Ceux qui étaient doux, tendres, pacifiques, se durcissent.
Ceux qui étaient durs (…) deviennent plus perméables aux sentiments.
Peut-être les gens qui voyaient la vie sous des couleurs riantes se défendent par une sorte de bouclier intérieur au contact des réalités souvent
affreuses que découvre la résistance.
Et peut-être les gens qui avaient comme moi une vue assez pessimiste de l’homme, s’aperçoivent dans la résistance que l’homme vaut bien mieux
que ce qu’ils pensaient de lui.«
Joseph Kessel « L’armée des ombres »
prédateurs d’aveuglements glacés
façonnant d’antagonismes larvés,
artefacts trompeurs d’âme ::
de l’ombre sournoise du nombre
contrefait du Verbe
temps d’émergence
des feux des eaux telluriques ;
qu’il ne reste rien des gains ruinés du monde,
régénère Tout, où règne
tout contraire fusionné
reversé en tétravalence logique,
en fin d’apparence in~crédible,
ni ne meure la création,
l’anamorphose cosmologique,
double d’enfance
Qu’il est heureux et malheureux ton sort,
car la vie ne t’ayant donné raison,
tu ne sais ce que tu dois à la mort
Felix Lope de Vega Carpio
croasse corbeau l’on se répète
lourd kapo vole imposture,
émerge en fin l’être, écume paraître
l’ouïe sourdre, l’ivre aveugle vue
lyre à peine, entre lunes
nuit de foudre encor, nuit d’orage
en ses sens ses flux courants,
comme en un jour passent mille ans
tous pensers ‡҉ mots, dissous
et si Neptune….lointaine
en substance
hyper ‡҉ sphère d’étoile nue

aux enfants oubliés de Maara ~ 23082023 ~24~25
video 1 : Ben. de Keyser : Hyper•Sphère – Projection sphérique – Bruxelles – Lieux sacrés
video 2 : Jos Leys : Dodecahedral tesselation of the hypersphere – Mathlapse
video 3 : larfer c : 4D hypersphere
« Peut-être derrière la monnaie se trouve Dieu »
࿊
du noir au blanc
dévoiement d’Esprit,
transgression majeure
coke en coq, trafics des codes
chacune face, l’une en l’autre
intime visitation ultime
en miroir, joie divine
voie royale, le tortueux sentier
bifurque aux reflets irisés,
humain humus, nues mains
souveraine humilité,
souviens~Toi,
appelle~toi
Zahir tigre,
l’écriture du dieu des dieux
déCode
ම ම
à Sun-Wu-K’un, Roi des singes ྿ né d’œuf de pierre
྿
à l’envers des brumes,
au temps d’expérience
de certitude du doute,
l’univers sonne à double sens
྿
voix de sagesse, fine turbulence,
ductile moirée, subtile divergence
d’éternelle allitération divine
en vertige hyperdoxal
྿
onde luminaire des noces
d’attachement~détachement,
nébuleuse de braise, écume d’âmes
en silence transidéral
྿
n’apprendre qu’en défaillance
l’arme ultime des dieux,
du grand attracteur~répulseur,
les harmoniques en fusion~création
྿ ྿

vivant en voyage d’éternité,
sur~vivant singulier dessein
dans l’hyperꧮsymétrie d’univers
qu’emportent vents stellaires,
beautés lunaires solaires,
les récurrentes affres de Création
par Grâce, toute braise mise à nu,
oblation pure consécration,
déjantées majestés déniées
ce qui est, écrit en Joie déjà
éperdues retrouvailles de Soi,
pure~sage folie expansionnaire
ce qui fut, encor sera encor
jusques à brûler vaisseaux des sens,
défi de froide con~fusion
cafard dans la soupe amère,
l’ia sécrète ses langues, emporte à faux
l’humanité embryonnaire
fors méprise d’emprise,
souveraine déprise, d’en vie
face à soi sourire la mort d’ici-bas
âme cœur corps
conscience~énergie
s’enlacent
divine symphonie
l’étendard d’amour
de toujours à toujours
æterna

Photo de Irina Iriser via Unsplash

Photo de Ramón Salinero via Unsplash
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ꖜ ๛ ꖜ
новая эра ~ عصر جديد ~ 新时代 ~ yeni dönem ~ νέα εποχή ~ ré nua
l’ère nouvelle
an de Grâce~MMXXIII
devait venir, déjà vu,
l’accident de l’occident
radiant sa déviance connue
lâcheté vile menterie,
oyez, la Cour d’oiseaux croasser
au chef d’orchestre, l’homme qui rit.
mortels en éternité,
formes en distorsions de vie,
déshonneur allitéré.
devance justice la justesse,
d’ores, juste frémit le pendule,
le marteau de Thor dé~tresse
devance le corps Ô l’Esprit
chute de Troie devers Icare,
soleil reflète Ô Soleil.
année déferlante victoire,
l’an dé~place aux temps, ondule,
frémit l’épi~phanie
oblation Votre Honneur, face
d’hommage en sept ans d’Histoire,
voilà mue l’eᔑclave~ᔖerpent ᘒ
splendeur, renaissante prescience,
hors toute fracassée croyance,
rien :: du Tout :: n’est qu’évident ::
∞
𐌰rthur 𐍂
Ⲉos,
augure mouvantes instances d’aurore
outre mesures, ocres couleurs d’ombres
fractales à sens tranchants d’ors,
lumière absolue aux ciels éperdus d’étoiles
dunes marines incrémentées des feux sombres,
des vies non~vécues de sous les voiles,
donnant encore ne sachant donner, enlisé,
retrouvé sans jamais trouver la fin des fins
à mer Rouge consume l’amer Croisé.
ivresses de sous les voûtes célestes Arthur
à l’osée Nausicaa, toute vêtue ultramarine
volant, voguant vaisseau plasmique pur.
Arthur Roi transcende les eaux delà, perdure
la langue Signe, sublime fragrance abyssine,
fils de l’Un, passe au fil du sabre nature.
Rimbald le marin, esclave du vivant Abd-el-Haï
désert fécondé de lunes aux démons d’orage,
du sacré rien jamais nommé, l’irradiant canaille.
trépasse Hermès, à tout honneur tout Seigneur,
au cœur du Graal, étincelant mirage
musiquesටsphères, re~venues d’ailleurs.
عبد الأحياء
~ de guerre lasse
étrangère à toute horde
voyageuse immanence, centre Terre~Conscience
A toi qui, retirée de tout rien qui ne palpite de vie,
offre pardon à l’évidencéicide,
et danse sur les ruines de virtualités.
A toi qui venue donner, recueillir,
sans rien mander ni prendre, n’as plus besoin ni mot,
hors frémir nos unissons des mondes.
A toi qui en plein cœur, d’amour débordant,
la mort tutoyant, joue en déconcertation,
souffle Vie aux biens venus mystères ….
aux temps d’Histoire où tout revient à Soi,
la mort amie, alliée à ton flanc, tu savais infiniment
avant que de naître, que d’Être, renaître d’oubli.
lorsque corps nous quitte, jamais l’E†herΔnité
« qu’un homme apprend à voir il se rend compte
qu’il ne peut plus penser aux choses qu’il regarde,
et s’il ne peut plus penser à ce qu’il regarde
tout devient sans importance. »
:: ::
:: ::
ⵘ
سوفیا
ⵣ reçue ~ donnée ⵣ
au guerrier sans arme, non sans volonté,
à dansante pensée, à densité entremise,
à béance ombreuse, nébuleuse Promise
aux monts déserts, rouge sang perdure.
Certitude sans perdre en se perdre,
dé~lié déni de soi, d’amour~nature.
Harmonie de sens, requérant duel,
remonter pas à pas des abysses du soi,
quarante quatre marches en pure Joie.
Descendre et remonter, de tréfonds séculaires,
du ventre de baleine blanche, d’occultes courants,
de vagues furieuses d’infortune.
Présence ineffable du Feu de l’Eau pure,
invite l’accueil, l’âme vagabonde nue,
aux scintillants oripeaux d’Esprit.
Sans allégeance enfin ni peur ni rage,
faiblesse pétrie d’agile volonté,
œuvre ~ grâce ~ terre ~ ciel ~ univers,
libre en vol ~ un du verbe ~ absolu tout
سوفیا
ꖴⵣꖴ
• єnж΅aї •
Sisyphe n’oublie pas Anticlée
Créateur & créature de toutes images~mondes,
expression symbiotique de l’innée vie
née du nombre des nombres, l’onde~verbe,
occultés par gravité dense polarisée.
savoir sans connaître
Sisyphe oublie
Janus double tranchant, pensée mot geste,
pulsion de mort couve pulsion de vie,
pulsion de vie couve pulsion de mort,
Tout~Rien, මeuf du serpent ࿊uroboros.
voir sans voir, entendre sans entendre
Sisyphe n’oublie pas Anticlée
Tu verras, effet des effets, cause des causes
dissous par hybris en relative absolue,
et tes mémoires gravées sous tes artefacts
érodées de toute empreinte, mystère ࿊riginel.
sans relier tous scintillements d‘étoiles
Sisyphe oublie.
ට
ꙮ
merci d’être ~ qui que tu sois ~
~ qui tu es ~
vis, survole ton azur, sans convenance.
Personne, rien ne se dérobe.
Nul besoin du plus, du moins.
Ruissellements d’ondes, silences,
corrèlent les points les mondes
les battements de cœur
les lumières de Bach.
accueille-toi
҉
ꢚ
Trois sphères imbriquées aux signes des temps,
rêver d’ailleurs, la nuit du jour, l’aube du crépuscule,
d’eaux de la Terre, oiseaux reptiles insectes, feux telluriques.
restreinte prime, voluptueuse indécence,
sphère blanche, peuplée de faux masqués à couteaux tirés,
alarme blanche à l’arme blanche, pouvoir sans Pouvoir
fors luxueuses illusions, sevrées d’horizons.
seconde, vastes limbes sournoises, sacrifices consentis
par voies indignes, déshonneurs d’astreintes toxiques.
Fluorescente matière crue, rampante confusion d’esprit,
Sang dénaturé, alarme rouge, l’arme boréale aurore.
tierce, cavaliers d’apocalypse à mort protéiforme,
quatre as vitrifiés, aqueuses terres mortifères,
noires désolations d’âmes désertées, volant vautours,
fractales dénaturées, fin cyclique de forme informe.
trois sphères d’intrication, chatoyant passage,
arche-en-ciel d’orgasme cosmique.
l’animal humain rapacité, en ses lieux pour l’ailleurs
» ubi solitudinem faciunt pacem appelant »
déracinés en privation sensorielle, condamnés pour juger,
par cécité, hybris~némésis, selon la Voix des voies.
franchise par naissance, par devers Foi ou Loi.
par menterie se meurt le roi ~ encor vive le Roi.
ꢚ
Nous sommes soleils nébuleuses et lunes
et forêts profondes, torrents rugissants,
cimes enneigées, pulsars, galaxies,
amibes, bactéries, portails binaires d’infinis.
Constellations, océans abyssaux, ressacs
de cycles millénaires, embruns d’étincelles,
verticieuses vagues fracassées
aux cinq éléments cycloniques.
Nous sommes fils dénoués des temps,
Esprit partagé, ruines désolées.
démons de fortune ressuscités en croix,
conquérants d’inutile, œufs de Phœnix.
Nous sommes noirs abîmes du rien au tout,
contraires écartelés, or fous de raison,
enfants mères embryonnaires,
testamentaires innés des dieux.
Princes déchus libres arbitrés,
la Colère de Dieu.
nous sommes attracteurs répulsifs d’infinité,
radeaux brisés dans les furies du Horn.
Cristaux sublimés, poussières des temples.
métaphysiques avant que métaverses,
ce que nous étions avant que de savoir être,
nous sommes choix de victimes, souverains guerriers.
Sans effets ni causes, synapses du néant,
pures vibrations relationnelles
or justement tissés d’amour~courage,
balance envers sixième race.
Ainsi soient performés en perfection,
et divine congruence, signes en double sens
condensats génotypés d’Esprit~Matière,
par millions d’années, sans sacrifice damnés.
Verbe de Dieu, larme d’Allah,
en somme feux de glaces, ténus imaginaires.
Soit dit et accompli, en écume d’éternités :
principe universel générateur d’Information
• єnж΅aї •

Partir
Nous partons d’ici comme d’ailleurs nous vînmes,
de cours des miracles en joyaux d’éternité.
Nous avions prêté corps et âmes à toute fiction
qu’il nous fallut jouer, rejouer encore.
Partir du temps, trop de personnages, or si peu de joueurs.
Or, a-t-il jamais existé un seul jour, un seul joueur.
Partir d’ici, enfin
en nous sans souvenir, d’ailleurs s’en ressentir.
Partir comme Ulysse pour nos retrouvailles,
Pas si sages en ce passage, d’univers Gulliver
Flûtes enchantées, musiques des sphères mondes,
voix au désert, de la verticale d’Ô, Joie substance.
Encor voguent nefs des fous,
feux des bûchers, sacrifices foudroyés.
Marteau de Thor,
Noire et Blanche mémoires de tous temps, tout amour
Partir.
… ፠ …
murmure Blanche, brune en fleur de lys,
à l’oreille des dieux et des rois :
« Se souvenir de ce choix fou d’Être là, pour irradier »
Où es-tu en corps, tes sens ?
à l’abri de toute île, va ~ de ta vague scélérate ~
en ta ruisselante symbiose.
Toute cohérence en tes contraires,
à non~vouloir ta volonté scellée,
enluminée en feux d’envers.
Blanche sauvage, nue vérité,
inspire ~ essentiel impie sacré,
expire ~ sensuelle blessure.
Nébuleuse mémoire de sacrifice,
innocence, aussi profonde souvenance.
« Sultane sans couronne, non sans règne »
Point d’amour ni répons, fors l’honneur
or Qui féconde Qui,
hors sujet, forme, espace temps.
Hommage d’orage point dommage,
fin d’empire pour le meilleur.
Amour imprescriptible adieu.
recoƞƝaissance
᎒
Vois là, Ⲉxcalibur.
Ton épée, aussi nette épure.
ni trop longue, ni trop courte
ni trop fine, ni trop lourde.
Légère à ta main, aussi dure au choc,
au métal si finement poli, que sidéral jusques au cœur de l’atome.
D’un alliage si précieux qu’il soit alliance.
Enfant de soleil du Soleil, et de lune de la Lune.
Enfant des étoiles parmi les enfants des étoiles.
Un seul mot pour toute éternité,
une seule immensité pour toute image de l’amour.
Un seul feu dont procèdent toutes lumières,
toutes ombres, toutes dimensions
à double tranchant
voilà Ⲉxcalibur.